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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 22:01

Pourquoi la parole de Scientifiques n'est-elle pas écoutée ?

De jour en jour notre dossier valide nos préoccupations.
Cet article " scientifique " résume une évidente logique qu'igepac tente de faire partager à nos décideurs.


Ce que dit le CNRS, en résumé


Les pesticides sont des composés chimiques dotés de propriétés toxicologiques et peuvent être toxiques même à l’état de trace. S’ils sont d’abord apparus bénéfiques, leurs effets secondaires nocifs ont été rapidement mis en évidence.


Leur toxicité, liée à leur structure moléculaire, ne se limite pas en effet aux seules espèces que l’on souhaite éliminer. Ils sont notamment toxiques pour l’homme

Même à faible concentration, les nitrates peuvent également engendrer à long terme des cancers chez les adultes
lorsqu’ils sont associés à certains pesticides avec lesquels ils forment des composés cancérigènes.


Malheureusement, tous les pesticides épandus ne remplissent pas leur emploi. Une grande partie d’entre eux est dispersée dans l’atmosphère. Ils retombent avec les pluies directement sur les plans d’eau et sur les sols. Les pesticides sont ainsi aujourd’hui à l’origine d’une pollution diffuse qui contamine toutes les eaux continentales : cours d’eau, eaux souterraines et zones littorales.

Estimer les effets sur les écosystèmes d’une pollution liée aux pesticides s’avère difficile, car il existe un millier de familles de pesticides, soit des dizaines de milliers de pesticides et leurs sous-produits de dégradation sont parfois plus toxiques.


Les effets à long terme sur l’organisme humain de cette kyrielle de substances que les populations ingèrent
régulièrement à doses homéopathiques mais répétées
restent pour la plupart encore méconnus.




Ces informations plus détaillées
 

La pollution par les pesticides


             

Les pesticides(insecticides, raticides, fongicides, et herbicides) sont des composés chimiques dotés de propriétés toxicologiques, utilisés par les agriculteurs pour lutter contre les animaux (insectes, rongeurs) ou les plantes (champignons, mauvaises herbes) jugés nuisibles aux plantations. Le premier usage intensif d’un pesticide, le DDT, remonte à l’époque de la seconde guerre mondiale.

Malheureusement, tous les pesticides épandus ne remplissent pas leur emploi. Une grande partie d’entre eux est dispersée dans l’atmosphère, soit lors de leur application, soit par évaporation ou par envol à partir des plantes ou des sols sur lesquels ils ont été répandus. Disséminés par le vent et parfois loin de leur lieu d’épandage, ils retombent avec les pluies directement sur les plans d’eau et sur les sols d’où ils sont ensuite drainés jusque dans les milieux aquatiques par les eaux de pluie (ruissellement et infiltration).

Les pesticides sont ainsi aujourd’hui à l’origine d’une pollution diffuse qui contamine toutes les eaux continentales : cours d’eau, eaux souterraines et zones littorales.


Mais la source la plus importante de contamination par des pesticides demeure la négligence : stockage dans de mauvaises conditions, techniques d’application défectueuses,rejet sans précaution de résidus ou d’excédents, ou encore pollutions accidentelles comme, par exemple, lors du rejet accidentel de 1 250 tonnes de pesticides dans le Rhin, en novembre 1986.

Si les pesticides sont d’abord apparus bénéfiques, leurs effets secondaires nocifs ont été rapidement mis en évidence.


Leur toxicité, liée à leur structure moléculaire, ne se limite pas en effet aux seules espèces que l’on souhaite éliminer. Ils sont notamment toxiques pour l’homme
( voir ci-dessous ).


Estimer les effets sur les écosystèmes d’une pollution liée aux pesticides s’avère difficile, car il existe un millier de familles de pesticides, soit des dizaines de milliers de pesticides. Ils sont en outre utilisés à faibles doses et leurs comportements sont très divers. Leur impact dépend à la fois de leur mode d’action (certains sont beaucoup plus toxiques que d’autres), de leur persistance dans le temps (certains se dégradent beaucoup plus rapidement que d’autres) et de leurs sous-produits de dégradation lesquels sont parfois plus toxiques et se dégradent moins vite que le composé initial. Leurs effets sur le vivant sont, eux aussi, encore très mal connus.

 

 

La toxicité de certains polluants chimiques


 

 

L’eau de la nature est d’autant moins potable aujourd’hui qu’elle est de plus en plus polluée par des substances rejetées par les sociétés humaines. Or, cette pollution est parfois telle aujourd’hui, que même la qualité de l’eau potable s’en ressent. Il n’est pas rare en effet, même dans les pays industrialisés, qu’une affaire éclate au sujet d’eaux du robinet ne respectant pas les normes. Sont généralement incriminées, les pollutions bactériologiques, et les pollutions par les nitrates, pesticides et métaux lourds.

De toutes ces matières qu’elle reçoit, certaines sont sans risque pour la santé en dessous d’une certaine concentration, d’autres sont toxiques même à l’état de trace.

Outre leur concentration, le temps d’exposition à ces substances est également très important. Si la contamination par les micro-organismes pathogènes est très rapide, une seule absorption d’eau infectée pouvant suffire, certaines substances ne sont toxiques qu’après un long temps d’exposition. Mais, par-delà ces généralités, les effets sur l’organisme humain de cette kyrielle de substances que les populations ingèrent régulièrement à doses homéopathiques restent, pour la plupart, encore méconnus.

 
Au-delà d’un certain seuil de concentration, les nitrates peuvent engendrer, chez les enfants et surtout les nourrissons très sensibles à une absorption trop importante, un empoisonnement du sang appelé une méthémoglobinémie, ou encore maladie bleue. Les nitrates ne sont pas nocifs en soit pour la santé. Mais sous l’action d’une bactérie présente dans le corps humain, ils se transforment en nitrites. Ceux-ci oxydent l’hémoglobine du sang qui ne peut plus fixer l’oxygène ce qui perturbe la respiration cellulaire.

Même à faible concentration, ils peuvent également engendrer à long terme des cancers chez les adultes
lorsqu’ils sont associés à certains pesticides avec lesquels ils forment des composés cancérigènes.

La difficulté avec les pesticides est qu’ils forment une famille très nombreuse : plusieurs centaines de molécules très diverses sont en effet utilisées. En outre, dans la nature, ces molécules se dégradent, et ce faisant en génèrent d’autres. Or les toxicités de chacune de ces substances, pesticides et produits de dégradation, diffèrent et sont mal connues pour la plupart, l’incertitude portant sur les effets à long terme de doses infimes mais répétées. Certains d’entre eux, comme l’atrazine, un herbicide utilisé dans la culture du maïs, sont cancérigènes. D’autres seraient susceptibles d’avoir des effets négatifs sur la fertilité masculine.

 



La toxicité du plomb 




Certaines substances, comme les métaux lourds, ne sont pas éliminées par l’organisme. Elles s’y accumulent, et leur ingestion prolongée peut être la cause de maladies graves, même si leur teneur dans l’eau est très faible. Ingérées en grande quantité, lors d’une pollution accidentelle, ces mêmes substances sont rapidement toxiques.

Le plomb par exemple passe dans le sang et va perturber de nombreux mécanismes biochimiques, touchant principalement le système nerveux mais aussi d’autres fonctions, comme la reproduction. Les enfants exposés de manière prolongée à de faibles doses de plomb peuvent ainsi développer un saturnisme, une maladie caractérisée par divers troubles pouvant être irréversibles : ceux-ci concernent notamment la croissance, le développement du système nerveux central, le développement intellectuel et le comportement.

À plus forte dose, le plomb peut induire même chez les adultes, et aussi bien chez les hommes que chez les femmes, des troubles de la reproduction, des insuffisances rénales, ou des encéphalopathies. Il peut également se fixer sur les os du squelette où il ne sera en rien gênant tant qu’il ne sera pas renvoyé dans le sang ; or, cela peut se produire en particulier chez les femmes enceintes ce qui engendre une surexposition fœtale, mais aussi chez les personnes âgées qui se retrouvent alors empoisonnées de manière brutale.



CONCLUSION

Nous devons poursuivre ce dossier pour permettre à tous d'avoir accès à une véritable information.

_________________

Si vous dérirez avoir des informations complémentaires sur l'eau consultez le dossier Eau du CNRS ( Centre National de Recherches Scientifiques ) : un résumé clair et précis.



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